Des prévisions de pluie semblent se confirmer pour ce samedi et les 27 et 28 avril. Toute l’agriculture retient son souffle pour que les modèles des météorologues se confirment sur le terrain.

 » Cet épisode de sec au printemps est sans précédent par son intensité et sa durée. ll n’a pas plus une goutte dans certains secteurs depuis le 9 ou 10 mars, » précise Mickaël Mimeau, responsable du service agronomique Damier VertLa pluie attendue arrivera sans doute trop tard sur les secteurs en terres superficielles et le Châtillonnais où les parcelles sont déjà très marquées et le potentiel altéré, les céréales étaient de plus très en avance « . Une note d’optimisme, lors de tous les épisodes de sécheresse se rapprochant de celui de cette année, la pluie avait fait son retour fin-avril / début-mai.

Un point critique en plus du stress hydrique : la non-valorisation de l’azote. Elle n’est plus possible désormais en orge d’hiver et en colza. « Pour les blés qui nécessiteraient un apport d’azote (dose à estimer selon potentiel de rendement actualisé et azote déjà apporté/valorisé),intervenez dès cette fin de semaine. Profitez-en également pour solder les orges de printemps et les tournesols », écrivait Damier Vert cette semaine.

Sur le plateau de la Cras, les dégâts de la sécheresse sont bien marqués
(photo M. Mimeau avec Jean-Louis Decosne)