Chaque année, près de 200 000 analyses sont pratiquées dans les silos de Dijon Céréales à l’aide d’infralyseurs (Infratec, Inframatic).Grâce à la technologie dite du « proche infrarouge », ces appareils mesurent, sur toutes les livraisons de céréales et oléoprotéagineux, au cours du stockage du grain et lors des expéditions vers les clients, de nombreux paramètres comme le taux de protéines, d’huile ou encore l’humidité.
A chaque printemps, l’ensemble de ces outils de métrologie (la science des mesures) sont étalonnés en vue de la future campagne. « Arvalis et Agroreso* nous adressent des échantillons types de la récolte précédente qui servent d’étalon pour le calage de nos instruments ainsi que des fichiers de précalibrage des appareils. Les tests consistent, à travers 5 passages de grains minimum en céréales et 20 passages en oléoprotéagineux (colza, soja) à mesurer un écart éventuel entre la mesure de l’appareil et la valeur cible de l’échantillon », explique Emilie Sindt, assistante qualité filière chez Dijon Céréalesen charge de ses opérations de contrôle avec Laurine Chevalier, en apprentissage au sein du service.
Une fois ces tests réalisés, les données sont adressées par informatique à Agroreso qui, après analyse des courbes de calibrage, adressera en retour un fichier pour corriger les éventuels écarts de l’appareil vis-à-vis de l’échantillon de l’année. « La précision de ces appareils est essentielle, elle est garante de la qualité et de la valeur marchande des grains que livrent nos adhérents et de ceux qui repartent vers nos clients»,termine Catherine Maire, responsable Qualité Produits à la coopérative.
*AGRORESO est un réseau d’utilisateurs de spectromètres proche-infrarouge travaillant dans le domaine des céréales auquel adhère Dijon Céréales, Arvalis est l’institut technique des céréales.